Âgé d’une trentaine d’années seulement, Erick TSHIMANGA KATOMPA est auteur d’un parcours remarquable et séduit les coeurs de plusieurs managers sur le plan continental. Né dans une famille nombreuse , majoritairement constituée des sportifs, le boxeur congolais a lors d’un entretien accordé à IZENEWS, expliqué en long et en large les exploits réalisés durant tout son parcours.il détient les titres de champion du Congo catégorie semi-moyen et celui de champion d’Afrique version UBO.

Izenews: comment avez vous intégré le monde de boxe?

Erick TK:«En parlant de ma carrière en tant que boxeur;Je dirai que le sport est pour moi quelque chose d’héréditaire. Parce que, dans ma famille presque tous mes frères pratiquent le sport. en commençant même par mon père qui a pratiqué le football.Je suis né dans une grande famille de 16 enfants donc 8 filles et 8 garçons. Parmi le 8 garçons, 7 pratiquent le sport mais je suis le seul à pouvoir exceller parmi eux tous.Si aujourd’hui je suis boxeur c’est suite à l’encadrement et orientation de mon grand frère, Junior KABAMBA. qui est maître avocat et karatéka. Ce-dernier, m’avait premièrement inscrit dans une école de Karaté avant de me faire inscrire de nouveau dans une école de boxe. après avoir remarqué que j’utilisais beaucoup plus les coups de poing au lieu d’utiliser les jambes comme cela est recommandé dans la discipline de karaté. Et comme cela faisait très mal à mes adversaires et c’était puissant. Donc c’est comme ça que, j’ai été amené pour faire la boxe.»

Izenews: Quel est le nom de votre toute première école ainsi que votre tout premier encadreur de boxe ?

Erick TK:« c’etait en 2002 que j’ai été inscrit dans une école de boxe appelé “MOTO,” située dans la commune de Ngiri-Ngiri qui est aussi ma commune natale. Là j’étais trés bien accueilli et formé par le coach Ben KABUNDI, qui avait même promis de me façonner lors de notre première rencontre. La chose qui va même susciter l’incertitude en moi quelques années plus tard. Parce que, j’avais passé un trés long moment depuis mon intégration au sein de ce club de boxe, sans monter sur un ring pour boxer. C’etait en 2011 lors d’un championnat de trophée DOPPEL(3ème série), organisé par un promoteur belge en partenariat avec la société de Brassicole BRACONGO. J’ai été aligné après une série de défaites enregistrées par mon capitaine et Vice capitaine de mon club boxe MOTO, c’est là que, le coach Ben va me donner l’opportunité de monter sur le ring enfin d’exercer tous les enseignements accumulés durant 8 ans d’entrainement. Et ce combat fut annulé et reporté suite aux troubles causés par nos supporters. Quelque temps après ce combat a été reproclamé et cela fut succès pour moi. J’avais mis mon adversaire du jour K.O au deuxième round, cela avait suscité de nombreuses polémiques. Beaucoup m’ont traité d’un boxeur expérimenté alors que, c’était mon tout premier combat.»

Izewnews: Qu’est-ce que vous envisagez faire dans cette discipline de boxe?

Erick TK:«comme vision dans le monde de noble art, c’est d’être demain championnat du monde et gagner plusieurs titres surtout internationaux pour valoriser le drapeau de mon pays. Comme on a aussi fait les études universitaires, pourquoi pas occuper une fonction politique dans ce pays en devenant par exemple ministre des sports, pour essayer encore d’améliorer les choses. Parce qu’on se rend bien compte que, les gens qui nous gerent n’appliquent pas bien la loi sportive.»

Izenews: quel est votre plus grand combat depuis le début de votre carrière ?

Erick TK:«le combat qui me marque à coeur jusqu’à présent, c’est la finale de boxe amateur du titre de champion du congo que j’ai eu à livrer en 2017 contre le boxeur MAPAPA. Le combat n’était pas facile. parce que, mon adversaire du jour avait presque le même style que moi. Et cela m’avait poussé à adapter un autre style pour remporter ledit combat. Malgré ma victoire cela reste pour moi le plus grand combat de ma carrière jusqu’à maintenant.»

Izenews: Qu’est-ce qui vous arrive en tête une fois que vous êtes sur le ring devant vos adversaires?

Erick TK:«en tout cas! lorsque je suis devant un adversaire sur un ring de boxe ce qui me revient en esprit c’est les orientations du coach et les techniques surtout, chercher à tout prix, appliquer mes techniques apprisses lors des entrainements pour enfin gagner.»

Izenews: quel a été votre sentiment quand votre dernier combat contre le tanzanien SELEMANI pour le compte du titre vacant du world boxing foundation(WBF), catégorie mi-lourd Afrique était interrompu et ensuite annulé ?

Erick TK : « je me suis senti très mal, et vous pouvez même le constater dans les vidéos de ce combat. Si vous avez bien suivie ma conférence de presse tenue avant ce combat j’avais dit que le président de la république m’avait confié une mission de sanctionner le Boxeur Tanzanien et ramener la ceinture chez moi au congo. Alors quand ces verdicts là sont tombés j’étais vraiment déçu parce-que j’avais déjà un grand avantage de remporter ce combat.»

Izewnews: Tout à l’heure vous aviez rencontré que, votre toute première victoire fut enregistrée après un combat annulé et reproclamé plus tard. Et la vous êtes devant votre grand challenge international du titre vaquant du WBF. vous ne voyez pas que l’histoire risque de se répéter?

Erick TK:«effectivement, je vous rencontre dans cette analyse. D’ailleurs pour votre information, il y a un autre promoteur de boxe tanzanien qui vient de me soliciter par téléphone pour aller avec lui en Afrique du sud compétir pour le titre de UBF. D’ailleurs c’est un titre qui a un niveau plus élevé que ceci.Par-là, je vais dire que seul Dieu sait ce qu’il est entrain de prévoir pour moi et ma carrière. Moi je reste toujours soumis et confiant pour que je sois bénéficiaire de sa bonté.»

Izenews: quand allez-vous encore remonter sur le ring pour le compte du même titre de WBF et quel genre d’adversaire souhaiteriez vous rencontrer cette fois-ci?

Erick TK:«pour l’instant je dirai que la date n’est pas encore connue je reste toujours concentré en vue de garder toujours ma forme. Concernant mon prochain adversaire pour le compte de ce même titre je dirai que, mon boulot c’est la boxe je suis prêt à monter sur le ring et affronter n’importe quel adversaire.D’ailleurs, il y a même un manager sud africain qui me propose aussi d’aller en Afrique du sud pour livrer un combat dans le cadre du même titre de WBF mais avec un adversaire sud africain.»

Izenews: depuis le début de votre carrière en tant que boxeur professionnel aviez vous déjà enregistré combien de défaites ?

Erick TK: «en tant que boxeur professionnel, je compte à mon effectif 18 combats dont j’ai 17 victoires et 1 nul. Et présentement je suis détenteur de deux titres, le champion du Congo catégorie super moyen (74 à 76.5 kg) ainsi que le titre de champion d’Afrique version UBO.»

Izenews: quel est votre mot de la fin?

Erick TK: sinon, je suis très content de partager avec vous. Je crois que je ne serai pas le dernier sportif à partager avec vous. Je crois que la RDC regorge plusieurs talents qui ne sont encore connus de tout le monde et les valoriser en parlant de ce qu’ils font ça sera une de meilleures choses à offrir à ces derniers.

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